Au XIXe Siècle, le public découvrait l’aventure dans de formidables histoires pleines de péripéties, servies avec génie par la construction narrative d’Alexandre Dumas. Cette fresque sonore de près de trois heures, magistralement interprétée par Francis Perrin et plus de 30 comédiens, met en lumière le sens de l’oralité qui révèlera Alexandre Dumas aux enfants. Patrick Frémeaux
La concentration des catalogues sur les majors, au détriment de la diversité, impose de plus en plus aux éditeurs indépendants une obligation culturelle et pédagogique à l’égard du public. Frémeaux & Associés s’attache depuis plus de 10 ans à défendre d’une part le patrimoine sonore et d’autre part le sonore en tant que véhicule pédagogique à part entière, qui n’a rien à envier ni à l’audiovisuel, ni au multimédia. En effet, le sonore est monomédia et laisse comme l’écrit une disponibilité pour construire son propre monde onirique et sa réflexion. Il n’impose pas d’univers préétabli et libère l’imaginaire du jeune auditeur. Claude Colombini
« Revivre le livre autrement » par Le Journal des Instituteurs (NATHAN) Le magnifique travail réalisé par Frémeaux & Associés à partir de grands textes classiques n’est pas en concurrence avec le livre et ne doit jamais être entendu comme tel. L’écoute d’une oeuvre adaptée de cette façon engendre un plaisir qui, pour n’avoir rien de commun avec celui de la lecture, peut certainement y conduire, et à tout le moins, permettre la rencontre d’une oeuvre par celui qui hésiterait devant le poids des volumes d’Alexandre Dumas, ou d’autres copieux romans. Il y a plus encore : pour celui qui a traversé avec gourmandise les pages de ces grands romans, le plaisir de l’écoute permet de renouer avec des images familières, de revivre le livre autrement. On a pu voir des adaptations cinématographiques ou télévisuelles du « Comte », ou des « Misérables », mais entendre des comédiens raconter et « parler » les personnages est d’un autre ordre. Il s’agit bien, comme le disent les éditeurs, d’un « véhicule pédagogique à part entière ». Le découpage du « Comte de Monte-Cristo » répond aux nécessités de la mise en scène sonore. Même réduits à la courte introduction narrative qu’en fait F. Perrin, et aux quelques phrases échangées, la scène de la mort du domestique de Noirtier, par exemple, est frappante et suffit à l’ auditeur pour comprendre le sens de l’accélération finale. On se prend ici à imaginer la joie de l’éditeur de Dumas, qui le payait au mot, et qui aurait ainsi pu faire tant d’économies. Mais, il ne s’agit pas là de faire des économies de mots : les atmosphères sonores sont d’un autre ordre. Il serait d’ailleurs intéressant de travailler avec les enfants « les creux » de la narration sonore et de leur donner des mots, puis de comparer avec le texte de Dumas. Mais au-delà du travail pédagogique, il y a le simple et grand plaisir de l’histoire mille fois connue et toujours surprenante. Le Journal des Instituteurs - Nathan
RACONT� PAR FRANCIS PERRIN ET PLUS DE 30 COM�DIENS MUSIQUE ORIGINALE DE G�RARD GU�N�BAULT R�ALIS� PAR SERGE MAZÈRES D’APRÈS ALEXANDRE DUMAS
ENVIRON 3 HEURES POUR ENFANT À PARTIR DE 8 ANS
Production : Serge Mazères cédé à Frémeaux & Associés. Droits : Groupe Frémeaux Colombini - La Librairie Sonore. |